Qui sommes-nous ?

Église locale de Sanary - La Seyne

Notre Église locale (paroisse) fait partie de l’Eglise protestante unie de France.

Dans le menu central sur l’écran d’Accueil, vous verrez des accès à son Organisation, son Histoire, et ses Convictions (chrétiennes de confession protestante).

 

Venez nous rejoindre le dimanche à 10h30 à l’occasion du culte !

Téléphone, pasteure Noémie Woodward, 04 94 74 10 94 (avec basculement automatique sur son portable)
Par messagerie à epu.sanary@gmail.com

 

Notre lieu de vie d’Église se situe à Sanary (83110). Il comprend : notre temple, le presbytère (lieu de vie de notre pasteure et sa famille), un bâtiment doté d’une grande salle de rencontre (« salle Fabre ») et une petite salle (« salle des coussins »), et des sanitaires, et un grand parc (pins, oliviers et arbustes divers, et des espaces de parking).
L’ensemble est situé sur la colline des Picotières au-dessus du port, à mi-hauteur, avec trois accès :

  • à pied depuis le centre-ville, avenue Jean Mermoz, impasse Maximilien Sully, en haut sur la droite (les places de parking sont rarissimes, mais à proximité : parking des Picotières, ou parking Arnaldi près de la Poste);

  • en voiture, Corniche du Soleil (début de la route D211 vers Bandol), au n° 635, accès au parc pour le stationnement des voitures,

    puis à pied descendre les escaliers vers le temple.

  • en navette ColomBus, circuit 3 Centre-Gare, arrêt Les Cardalines (traverser la Corniche du Soleil, continuer 150m jusqu’à l’entrée dans le parc au 635)

L’extension géographique de notre paroisse couvre 13 communes dans l’ouest de Toulon : le long de la côte, de La Seyne-sur-Mer à Saint-Cyr-sur-Mer, en passant par Saint-Mandrier-sur-Mer, Six-Fours-les-Plages, Sanary-sur-Mer et Bandol, et les communes en arrière-pays jusqu’au massif de la Sainte-Baume, Ollioules, Evenos, Le Beausset, Le Castellet, La Cadière d’Azur, Signes et Riboux.

Lire en deux pages l’histoire de notre paroisse : document Historique

Lire une histoire de notre paroisse (plusieurs pages)

Contact

    Une Église locale organisée en association cultuelle

    L’Église locale accueille comme membres, avec leur accord écrit, ceux qui souhaitent participer à ses activités et en être informés. Elle contribue à la mission de l’Église protestante unie de France, notamment par la proclamation de la parole de Dieu, l’administration des sacrements, la catéchèse, l’entraide (association locale « l’Entraide protestante de Sanary – La Seyne »), et les diverses activités de la communauté, et elle en assure les besoins financiers.

    Vous pouvez faire un don en vous adressant à l’Église, par chèque lors de la collecte au culte (à l’ordre de ACEPUS),
    ou par virement, ponctuel ou régulier – 
    Compte bancaire :
    ACEPUS, La Banque Postale, CCP Marseille, FR56 2004 1010 0800 8815 7M02 981
    ou en ligne sur notre site internet.
    Voir ci-dessous le régime fiscal des dons.

    L’association cultuelle de l’Église protestante unie de Sanary – La Seyne (ACEPUS) est la structure juridique qui permet la gestion de l’Église locale.
    L’ACEPUS une association régie par la loi du 9 décembre 1905 (code siret INSEE 349 760 892 00019; code APE 9491Z).
    Ses statuts définissent son territoire par les 13 communes à l’ouest de Toulon, et appellent ses membres à reconnaître que « Jésus-Christ est le Seigneur » (titre1, art.1§2 de la Constitution).

    Dans le cadre de cette loi du 9 décembre 1905, l’Église protestante unie de France invite les membres de chaque Église locale à adhérer et à participer à l’association cultuelle de leur Église.

    Les membres de l’Église qui désirent être membres de l’association cultuelle, et par là même avoir droit de vote dans les assemblées générales, doivent en faire la demande écrite au conseil presbytéral, qui décide de leur inscription sur la liste des membres de l’association cultuelle. Ceux-ci sont appelés à contribuer au gouvernement de l’Église, à participer fidèlement au service de l’Évangile et à la vie matérielle et financière de l’Église.(titre 1, art. 2 §2 de la Constitution).

    Le document ci-joint vous permet (au recto) de vous inscrire comme membre de l’Église locale, et (au verso) de demander votre inscription comme membre de l’association cultuelle (ACEPUS) (avec droit de vote en AG).

     

    Lors des assemblées générales annuelles, les membres s’expriment, approuvent les comptes de l’année écoulée, votent le budget de l’année à venir ainsi que les orientations que le Conseil presbytéral va mettre en œuvre en veillant au respect de la Constitution.
    Comptes de l’ACEPUS pour l’année 2022 et budget 2023 sur ce document.

    Les seules recettes de l’association proviennent de ses membres. C’est grâce à leur contribution financière que le Conseil presbytéral peut :

    • participer aux frais communs définis par les synodes ; rémunération des pasteurs en activité ou à la retraite, frais liés aux Instituts universitaires de théologie (facultés de Paris et de Montpellier), au service protestant de mission (le DEFAP), à la Fédération protestante de France, à l’administration de nos responsables et services nationaux et régionaux …
    • et financer les dépenses locales : nos actions d’évangélisation (école biblique, catéchèse d’adolescents et d’adultes,…), l’entretien des locaux (presbytère, temple, jardin, salle paroissiale,…), le téléphone, le chauffage, l’électricité, l’affranchissement des courriers, les photocopies,…

    Les contributions des membres de l’Église peuvent être diverses : offrande lors des cultes (chèques ou espèces), dons réguliers (virements, chèques) ou exceptionnels (legs, donations), dons lors de cérémonies (baptêmes, bénédictions nuptiales, obsèques), dons en « nature » (préparer et animer des activités de l’Eglise, faire divers travaux de jardinage et/ou d’entretien, …).
    Régime fiscal des dons à l’ACEPUS : les dons nominatifs en argent sont déductibles du montant des impôts sur le revenu, à hauteur de 66% (pour un don de 100€, il vous est remboursé 66€ d’impôt).
    Référence : articles 200, 978, 238bis, 885-0 V bis A du Code général des impôts (CGI).
    Numéro fiscal néerlandais : ANBI-827126335.
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    Il est important que chacun se sente concerné afin que les engagements, matériels et financiers, soient respectés. Sans contribution financière, notre Église ne peut vivre !

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      Voici que la grâce de l’Évangile, si difficile à comprendre aux gens pieux, nous met en face de la vérité et nous dit :
      « Tu es un pécheur, un très grand pécheur, incurablement, mais tu peux aller, tel que tu es, à Dieu qui t’aime.
      Il te veut tel que tu es, sans que tu ne fasses rien, sans que tu ne donnes rien, il te veut toi-même, toi seul…

      Réjouis-toi ! En te disant la vérité, ce message te libère. Dieu veut te voir tel que tu es pour te faire grâce.

      Tu n’as plus besoin de te mentir à toi-même et de mentir aux autres en te faisant passer pour « sans péché ».

      Ici, il t’est permis d’être un pécheur, remercie Dieu. »

      Dietrich Bonhoeffer (1906 – 1945), « De la vie communautaire »

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        « À Dieu seul la gloire »

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        « La grâce seule »

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        « L’essentiel, c’est la foi »

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        « La Bible seule »

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        « Se réformer sans cesse »

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        « Le sacerdoce universel »

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        Quelques principes du protestantisme

        Rien n’est sacré, divin, ni absolu, en dehors de Dieu, affirment les protestants. Parce que Dieu est un Dieu de liberté, qui appelle une libre réponse de la part de l’être humain, les protestants sont favorables à un système social qui respecte la pluralité et la liberté des consciences.

        Les protestants affirment que la valeur d’une personne ne dépend pas de ses qualités, ni de son mérite, ni de son statut social, mais de l’amour gratuit de Dieu, qui confère à chaque être humain un prix inestimable. L’homme n’a donc pas à mériter son salut. Dieu lui fait grâce, sans condition. Cet amour gratuit rend tout homme, toute femme, apte, à son tour, à aimer ses semblables, gratuitement.

         

        La foi naît de la rencontre personnelle avec Dieu. Cette rencontre peut surgir brusquement dans la vie d’un individu. Le plus souvent, elle est l’issue d’un long cheminement parsemé de doutes et d’interrogations. Mais la foi est offerte par Dieu, sans condition. Tout être humain est appelé à la recevoir dans la liberté.

         

        Les chrétiens protestants ne reconnaissent que la seule autorité de la Bible. Elle seule peut nourrir leur foi ; elle est la référence dernière en matière théologique, éthique, institutionnelle. Les textes bibliques dessinent des principes généraux à partir desquels chaque protestant et chaque Église, collégialement, tracent l’espace de leur fidélité.

         

        Les Églises rassemblent dans une même foi et espérance tous ceux, hommes, femmes et enfants, qui confessent le Dieu de Jésus-Christ comme celui qui donne sens à leur vie. Les institutions ecclésiastiques sont des réalités humaines. « Elles peuvent se tromper », disait Luther. En référence à l’Évangile, les Églises doivent sans cesse porter un regard critique et interrogateur sur leur propre fonctionnement.

         

        Parmi les principes les plus novateurs de la Réforme, le sacerdoce universel des croyants affirme l’importance de chacun dans la communauté. Pasteurs et laïcs se partagent le gouvernement de l’Église. Les pasteurs exercent une fonction particulière à laquelle des études universitaires de théologie les ont conduits. Ils assurent en particulier le service de la prédication et des sacrements, l’accompagnement et la formation théologique de ses membres.

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          La Croix huguenote

           

          La croix huguenote est, depuis le 17e siècle,
          l’insigne des protestants français
          (ou d’origine française).
          Elle se compose
          d’une croix et d’un pendentif.

          Son origine exacte reste en fait un mystère. Certains disent qu’elle a été inventée par un orfèvre nîmois, Maistre, peu après la Révocation de l’édit de Nantes (par Louis XIV en 1685), en s’inspirant de la croix du Languedoc. D’autres estiment qu’elle serait issue de la croix de l’ordre du Saint Esprit qui lui est exactement semblable, sauf la colombe qui est inscrite dans la croix au lieu d’être pendante au-dessous.

          En adoptant cette croix, les protestants ont certainement voulu s’éloigner de la croix latine, pour eux de sinistre mémoire à cause des persécutions catholiques des 16e et 17e siècles. Ils ont donc pris une autre forme de croix qui est la croix occitane dite « pattée ».

          Certains y lisent quelques symboles importants de la foi chrétienne :

          • La croix huguenote, avec ses huit pointes, rappelle les béatitudes (évangile de Matthieu, chapitre 5, versets 3 à 10). Ces huit pointes sont munies de « boutons » par allusion à ce que l’on met sur un fleuret d’escrime pour le rendre inoffensif.

          • Les branches de la croix sont retenues par un motif ciselé qui tourne tout autour du centre, rappelant la couronne d’épines du Christ

          • Les quatre branches et la couronne forment quatre cœurs au centre, rappelant l’amour de Dieu manifesté en Christ, et l’amour que le Christ nous invite à avoir pour Dieu, pour le monde, pour notre prochain et pour nous-mêmes.

          La colombe en pendentif représente le Saint-Esprit, oiseau qui plane en descendant du ciel vers la terre, comme la présence de Dieu descend sur nous pour nous donner la vie, nous créant à son image. Le Saint-Esprit « témoigne à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (épître de l’apôtre Paul aux Romains, chapitre 8, verset 16)

          Certaines croix anciennes ont, à la place de cette colombe, une goutte (un « trissou », non, ce n’est pas une courgette…). Celle-ci a été interprétée comme une larme ou une goutte de sang, rappelant les persécutions, mais il est plus probable qu’il s’agisse en fait d’une langue, comme les langues de feu que reçurent les disciples au jour de la Pentecôte, autre image du même Saint Esprit, et les incitant à témoigner pour l’Eglise .

          Cette langue de la Pentecôte serait alors bien venue pour les protestants, puisque le nom même de « protestant » ne signifie pas « celui qui proteste contre quelque chose », mais, dans le français du 16e siècle, « celui qui témoigne de sa foi » (des mots latins pro = devant et testare = témoigner).

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            Déclaration de foi adoptée par le Synode national de l’Église protestante unie de France réuni à Lille du 25 au 28 mai 2017

            Cette déclaration de foi a pour vocation d’encourager et de soutenir le témoignage de chacun des membres de l’Église protestante unie de France.
            Elle est un outil pour aller à la rencontre des personnes en recherche de sens qui s’approchent de notre Église.

            Lire la version en pdf.   Voir et écouter une vidéo du texte commenté.

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            En Jésus de Nazareth, Dieu révèle son amour pour l’humanité et le monde.

            L’Église protestante unie de France le proclame avec les autres Églises chrétiennes. Sur la lancée de la Réforme, elle annonce cette bonne nouvelle : Dieu accueille chaque être humain tel qu’il est, sans aucun mérite de sa part. Dans cet Évangile de grâce, au cœur de la Bible, se manifeste l’Esprit de Dieu. Il permet à l’Église d’être à l’écoute des textes bibliques et de se laisser conduire par eux au quotidien.

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            Dieu nous a créés, nous invitant à vivre en confiance avec lui. Nous trahissons pourtant cette confiance, et nous voilà confrontés à un monde marqué par le mal et le malheur.

            Mais une brèche s’est ouverte avec Jésus, reconnu comme le Christ annoncé par les prophètes : le règne de Dieu est déjà à l’œuvre parmi nous. Nous croyons qu’en Jésus, le Christ crucifié et ressuscité, Dieu a pris sur lui le mal. Père de bonté et de compassion, il habite notre fragilité et brise ainsi la puissance de la mort. Il fait toutes choses nouvelles ! Par son Fils Jésus, nous devenons ses enfants. Il nous relève sans cesse : de la peur à la confiance, de la résignation à la résistance, du désespoir à l’espérance.

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            L’Esprit saint nous rend libres et responsables par la promesse d’une vie plus forte que la mort. Il nous encourage à témoigner de l’amour de Dieu, en paroles et en actes.

            Dieu se soucie de toutes ses créatures. Il nous appelle, avec d’autres artisans de justice et de paix, à entendre les détresses et à combattre les fléaux de toutes sortes : inquiétudes existentielles, ruptures sociales, haine de l’autre, discriminations, persécutions, violences, surexploitation de la planète, refus de toute limite. Dans les dons qu’elle reçoit de Dieu, l’Église puise les ressources lui permettant de vivre et d’accomplir avec joie son service : proclamation de la Parole, célébration du baptême et de la cène, ainsi que prière, lecture de la Bible, vie communautaire et solidarité avec les plus fragiles.

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            L’Église protestante unie de France se comprend comme l’un des visages de l’Église universelle. Elle atteste que la vérité dont elle vit la dépasse toujours.

            A celui qui est amour au-delà de tout ce que nous pouvons exprimer et imaginer, disons notre reconnaissance.

            « Célébrez Dieu, car il est bon et sa fidélité dure pour toujours. » Psaume 118, verset 1

             

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              Humour en théologie : Dieu et les opérations

              Dieu se dit : « Des quatre opérations, celle que j’aime le mieux, c’est la multiplication ! 

              L’addition, c’est bien, mais … cela ne va pas assez vite pour moi !

                                  C’est bon pour les comptables. Moi, je ne sais pas compter…

              La soustraction, ce n’est pas mon genre !

                                  Quand il faut ôter, enlever, retrancher, soustraire … j’ai mal partout !

                                  C’est plutôt l’affaire du percepteur !

              Quant à la division … je passe mon temps à en réparer les dommages !

                    Voilà des siècles et des siècles que j’essaie d’apprendre aux humains à cesser de faire des divisions !

                    Ce sont de fameux diviseurs, des diviseurs infatigables, incorrigibles …

                    Ils se servent même de mon nom pour diviser !

              Mais la multiplication, ça c’est ma spécialité !
                       Je ne suis moi-même que dans la multiplication.
                       Je ne me sens bien que dans la multiplication.
                       Je suis imbattable dans la multiplication !

              Je suis LE multiplicateur, je multiplie tout, la vie, la joie, l’amour, le pardon !
                        Et si l’humain, qui fait toujours le malin, multiplie le mal par 10,
                                                      Moi je multiplie le pardon par 77 !! »

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